Dédiée à Saint Martin de Tours, l’église est située au centre d’un enclos paroissial qui contenait jusque dans les années 1990 le cimetière.
Elle est du XVIème siècle, en forme de croix latine. On peut distinguer sur le mur sud les traces d’anciennes fenêtres gothiques, le pignon oriental a été refait en 1683. En 1701, une violente tempête abattit le clocher sur la nef. Au cours du XIXème siècle l’église fut agrandie et transformée par l’ajout des chapelles du transept, la transformation des baies de la nef et la construction de la tour vers 1836.
À voir, à l’extérieur, l’enfeu des Porteu de la Morandière, à l’angle d’une chapelle et du chœur sur le mur Nord.
Dans cette église, est classé le retable derrière l’autel. Il est daté de 1683. Le tableau central est placé entre deux couples de colonnes de marbre habillées de chutes de feuillages. La niche supérieure, entre deux colonnettes, est surmontée d’un fronton interrompu. Sous le tableau, le tabernacle est placé entre deux miroirs qu’encadrent des colonnettes torsées. Deux consoles en pierre sont situées de chaque côté de l’autel et surmontées de deux obélisques. Les niches latérales, à fronton arrondi, surmontent des portes et contiennent deux statues.
Située sur l’Esplanade du Souvenir, près de l’église St Martin. Croix du cimetière en granit du XVème siècle, sculptée d’un Christ et d’une vierge portant l’Enfant Jésus dans ses bras ; sur le socle figure une ronde de sept singes qui grimpent sur le dos les uns des autres. Ces singes pourraient représenter les sept péchés capitaux.
Cette croix provient vraisemblablement de Lancé, on pouvait y lire le blason de la famille Gouicquet, propriétaire de Lancé au XVIIème siècle.
Construite sur un éperon rocheux, l’église Saint Léonard porte des traces de plusieurs époques architecturales : on trouve sous l’église une crypte romane du 11ème ou 12ème siècle en forme d’hémicycle. Les fenêtres étroites avec un arc en plein centre sont caractéristiques de cette époque, l’abside et une partie de la nef datant également du 11ème ou 12ème siècle (période romane).
A l’entrée du chœur, un arc en plein centre du XII° siècle existe mais n’est pas visible. Les baies de la nef ont été agrandies ultérieurement, le clocher-porche construit par l’architecte Bézier-Lafosse date de 1870 ; lui précédait une flèche octogonale en bois, sans doute couverte d’ardoises à l’aplomb du chœur.
L’ancienne titulature de l’église est Saint-Melaine et faisait partie du domaine de l’abbaye Saint-Melaine de Rennes du 12ème siècle jusqu’à la Révolution Française.
Ce sont les bénédictins de l’abbaye de Saint Melaine qui établissèrent le culte de Saint Léonard à Châtillon-sur-Seiche.
La tradition locale prétend qu’un seigneur de la Chambière en Saint-Armel, ayant été fait prisonnier, fit un vœu à Saint Léonard, considéré comme patron des captifs, quand le seigneur recouvra sa liberté, et de retour dans ses domaines, il éleva dans la crypte de Châtillon l’autel et la statue de son saint protecteur.
Saint Léonard qui se fête le 6 novembre, était un prince français, cousin germain de Clovis élevé à la cour, et fut un de ses principaux lieutenants à la bataille de Tolbiac. Il serait mort en 559, et employa sa vie à faire le bien et à convertir. On le représente avec des chaînes car il libéra un grand nombre de prisonniers. Il est responsable de plusieurs miracles : les prisonniers, en évoquant son simple nom, se trouvaient libérés de leurs chaînes.
Située derrière l’église de l’autre côté de la route de Saint-Erblon. Il s’agit d’une construction maçonnée en schiste fermée d’une grille. Au fond, une niche contenait une statuette sainte.